16 septembre 2024

Atelier 245 chez Ghislaine

 Fracas, fureur, curieux, affaire, réagir, coup.

Dernier, effort, combat, pluie, rendre, informer.

Thème/eau

Le fracas des épées retentit sur la plaine.

La fureur des soldats embrase l'horizon.

Les curieux, de loin, observent l'ultime raison

d’une affaire où l’honneur, sous les coups, se déchaîne.


Un dernier effort s'élève dans le combat.

Sous la pluie glacée qui mouille les armures,

on tente de rendre justice, sans rature,

Informer le roi que l'ennemi est là.


L'eau ruisselle partout, sur les corps et le sol,

avec chaque défaite, un nouveau cri s'envole,

le champ de bataille est plongé dans l'effroi.


Réagir est vain, que rien ne s'efface avec le temps,

que seuls les coups résonnent, échos de l'affrontement.

Que chaque année des hommages, ils nous nous envoient.


01 septembre 2024

Atelier 244 chez Ghislaine

Atelier 244 chez Ghislaine 

Sujet 1. 

Texte sur le thème "" Secret ""

Sujet 2.  

Texte avec des mots se terminant par "" aille ""
Bataille, faille, mailles, trouvaille, braille, taille.

Sujet 3 
-----
Après sa fouille, Hélène se posait encore la question sur sa trouvaille inattendue.

Les premières lettres semblaient anodines, évoquant la vie quotidienne d'une époque révolue. Mais plus Hélène lisait, plus elle se rendait compte que ces lettres révélaient un secret lourd de conséquences. Elles étaient écrites par une femme du nom de Marguerite, une ancêtre dont personne n’avait jamais parlé. Ses mots, écrits dans une écriture tremblante, décrivaient une bataille intérieure, un amour interdit qu’elle avait partagé avec un homme aveugle, un certain Louis.

Ce qui troubla le plus Hélène, c’était les références répétées à des nuits où Louis lisait des poèmes en braille pour Marguerite, des moments de tendresse volés au cœur de la nuit. Mais la plus grande révélation vint dans une lettre datée d'un certain printemps. Marguerite y avouait que Louis était le père de son enfant, né hors des liens sacrés du mariage. Elle parlait des failles dans sa conscience, des mailles d'un filet de mensonges qu’elle avait tissé pour dissimuler cette vérité.

En poursuivant sa lecture, elle apprit que l'enfant de Marguerite avait été confié à une autre famille du village, une famille dont le nom lui était étrangement familier. Elle comprit alors que cet enfant était son propre grand-père.

Le cœur lourd, Hélène réalisait qu’elle venait de découvrir un secret de famille enfoui depuis des décennies, une vérité qui avait été cachée pour protéger l’honneur d’une famille, mais au prix du silence et du mensonge. Cette découverte changea sa perception de sa propre identité, ébranlant les fondations de tout ce qu'elle croyait savoir.

Elle regarda les lettres une dernière fois avant de les ranger soigneusement dans le coffre. Elles étaient les témoins silencieux d’un amour tragique, d’une vérité dissimulée entre les pages d’une histoire familiale. Elle comprit alors que parfois, la taille des secrets est telle qu'ils finissent par éclater au grand jour, ouvrant des vérités dans les certitudes les plus solides.

Dans le grenier silencieux, avec le crépuscule qui tombait à travers les petites fenêtres, elle se jura de ne pas laisser ce secret mourir avec elle. Elle irait à la rencontre de la vérité, peu importe le temps qu'elle aurait à passer pour recoller les morceaux de ce passé éclaté.

20 août 2024

Atelier 243 chez Ghislaine

 Atelier 243

1)  Preuve, carton, surprise, trouver, démentir, coffre.

2)  Escalade, colère, éprouver, joie, action, autour.

3)   lettre, livre, lancer, lourd, long, large.

*******

Le secret de famille

Dans le grenier de la vieille maison familiale, Hélène cherchait une preuve pour démentir les histoires de famille que lui racontait sa grand-mère. Les cartons empilés autour d’elle étaient lourds et encombrants. Elle devait faire de l’escalade entre les piles longues et larges pour atteindre le coffre en bois qui se trouvait tout en haut.

La colère montait en elle, car après des heures de recherche, elle n’avait encore rien trouvé. Mais alors qu’elle lançait un vieux livre poussiéreux sur le sol, elle entendit un bruit sourd : le coffre se déplaça légèrement. La surprise était telle qu'elle en éprouva une joie immédiate. Elle déglutit et, avec beaucoup d’efforts, le fit glisser pour le placer sur une surface plus stable.

Ouvrant le coffre, elle découvrit une lettre jaunie et un petit paquet. En dépliant la lettre, elle lut un message révélant un secret familial depuis longtemps oublié. C’était la preuve que l'histoire était vraie. Hélène avait enfin trouvé ce qu’elle cherchait et sa persévérance dans l'action avaient porté son fruit. 

Autour d'elle le grenier lui sembla soudain chargé de bien des secrets. Mais celui qu'elle venait de découvrir la laissait bien perplexe et une question s'imposait à sa conscience !

Devait elle révéler ce qu'elle venait de découvrir ou se taire ?


05 août 2024

Atelier écriture chez Ghislaine. 242.


Atelier 242 chez Ghislaine

Sujet 1.  Texte sur le thème ""pluie ""

Sujet 2. Texte avec des mots finissants par  ""ore. orer. ores oret""

Sujet 3 .Ressenti sur cette image.

***************************

Chagrin de Femme

Une femme avance lentement le long des berges des quais de Seine. Sous son parapluie doré, elle semble flotter entre les gouttes de pluie fine qui tombent.
Son visage, à peine visible, semble éploré, marqué par une tristesse profonde que la pluie ne peut dissimuler. Chaque pas qu'elle fait résonne comme  un triste battement de cœur.

Elle déplore en silence une perte incommensurable, une absence qui s'insinue jusque dans les pores de sa peau. Le murmure de la Seine, entrelacé avec le bruit des gouttes de pluie frappant l'eau, accompagne ses pensées sombres.

Alors qu'elle continue à marcher, son parapluie doré luit faiblement dans la lumière naissante du matin. Elle semble clore un chapitre de sa vie, cherchant peut-être une forme de réconfort dans la promenade solitaire le long du fleuve.

L'aurore avançait, et avec elle, la promesse d'un nouveau jour. Mais pour cette femme blessée jusque dans ses entrailles, la pluie et les quais de Seine sont les témoins silencieux d'un chagrin profond, enfoui sous l'élégance de son allure et caché sous la couleur de son parapluie...


24 juillet 2024

Les mots de Ghislaine 241

 Sujet 1.

 Messager, nouvelle, confession, aveu, passage, délai.

Sujet 2. 

Sauvages, naturelle, lettre, longue, écrire, lire.

Sujet 3. 

Texte avec des mots commençant par ""J ""


Le rendez vous.

Janelle se joue des racontars qu'elle entends.

Elle les laisse jacasser ces joyeux gais lurons un peu sauvages mais néanmoins bons amis.

Ils sont juste un peu jaloux sans doute.

Ils habitaient tous un village au fin fond du campagne

où tout le monde se connaît.

Elle sait que la longue lettre reçu par ce gentil messager

est une confession sincère, un aveu surement difficile

à écrire. Sans délai, elle avait répondu à cet aveu.

Elle trouvait naturel de ne pas laisser attendre la réponse

que, sans nul doute, il devait attendre avec impatience.

La nouvelle lui parviendra et il pourra la lire.

Elle lui donnait rendez-vous au passage du pont de bois.

C'est là qu'elle voulait bien le rencontrer.


Jacky, elle le connaissait ! Un grand timide et joli garçon

qui était né au village et y exerçait le métier de boulanger.

Il travaillait la nuit et cela convenait à son tempérament très discret.

Il était tombé amoureux de Janelle depuis longtemps, 

à l'école, au lycée voisin et avait tous deux fini leurs études en même temps.

Elle, était secrétaire du seul Docteur du village.

La lettre disait ;

""Janelle, j'aimerai tant parler avec toi, pouvoir te voir souvent, passer du temps avec toi. 

J'ose enfin t'écrire car tu hantes mes journées et mes nuits, accepterais tu un rendez vous ? ""

La réponse disait ;

"" Jacky, mais oui bien sur. Je pense souvent à toi moi aussi.

 Je serais au passage du pont à midi demain""

Et c'est ainsi qu'une belle histoire d'amour vit le jour au village. 

Et tous les amis gais luron furent de la fête et Jacky devint beaucoup moins solitaire !